LES BÉNÉFICES D’UNE BRIGADE BIEN GÉRÉE

Lorsqu’une brigade industrielle est bien gérée, elle permet de faire des gains en productivité en réduisant le temps des arrêts de production. Une brigade industrielle est un investissement. Par exemple, un de nos clients a déjà réussi à diminuer sa prime d’assurance de 800 000 $ par an en implantant nos recommandations! Investir dans son capital humain est une décision gagnante car elle permet d’innover, d’être compétitif sur le marché de l’emploi et de solidifier la relation employeur-employé. Lorsque les employés sont mobilisés face à la prévention de la santé sécurité de leur environnement de travail, ils sont beaucoup plus motivés et les effets sont directement liés à la productivité de l’entreprise.

De plus, limiter les risques et maintenir une culture d’entreprise basée sur la prévention, la santé et la sécurité des travailleurs et de son environnement amènent deux valeurs inestimables: la reconnaissance d’être un employeur de choix et assurer la pérennité de l'entreprise.  Un climat de confiance est établi et correspond à la diligence raisonnable de l’employeur face à la loi c-21.

Lorsqu’une brigade industrielle est bien gérée, elle permet de faire des gains importants:

• Réduction du temps des arrêts de production
• Réduire les dommages en cas d’incident
• Innovation et compétitivité sur le marché de l’emploi 
• Solidification de la relation employeur-employé
• Motivation accrue des employés 
• Réputation positive de l’entreprise
• Faire preuve de diligence raisonnable face à la loi c-21
• Possible diminution de votre prime d’assurance

LES DÉFIS DE LA BRIGADE

Targe accompagne des centaines de brigades d’intervention d’urgence depuis plus de 25 ans dans divers secteurs : Labatt, IAMGOLD, SUNCOR, Danone, Valéro, ABB et Kruger en sont quelques exemples. Notre expérience nous permet d’affirmer avec certitude qu’il n’y a pas de brigade qui fonctionne de la même manière. Chaque équipe d’intervention mérite une attention particulière pour être conforme et efficiente.

Toutes les brigades sont différentes car elles œuvrent dans un environnement unique. Les risques spécifiques de l’entreprise, l’environnement d’affaires, la haute direction et la culture SST sont des facteurs qui vont énormément influencer les activités de la brigade. Le gestionnaire de la brigade est responsable de bâtir une unité qui répond aux besoins de l’entreprise mais, qui prend également compte d’autres spécificités; les compétences de son équipe, les synergies opérationnelles, les mises à niveau des processus, la maintenance des infrastructures, etc. Assurément, il y a beaucoup à considérer et c’est le caractère unique de la brigade qui est complexe en soi, surtout quand vient le moment de s’approvisionner auprès d’un fournisseur externe (équipement, formation).

Les défis

• Accès aux budgets
• Recrutement et rétention de la main d’oeuvre
• Identifier les enjeux et les besoins sur une plus longue période grâce à l’accessibilité des informations.
• Motivation des équipes
• Manque d’adaptation du contenu, des formations et des ateliers pratiques
• Planification des interventions
  
  

LES BONNES PRATIQUES
Malgré les défis que représentent la gestion d’une brigade d’intervention d’urgence, il est possible d’engager certaines actions simples en interne pour solidifier et professionnaliser la brigade. Voici quelques exemples d’exercices à entreprendre dès maintenant pour augmenter l’efficacité de votre brigade. 

1- Ne négligez jamais l’analyse de risque

La première étape est déterminante car elle cible les besoins spécifiques de la brigade industrielle tant au niveau des équipements que des formations. La matrice de vos risques devrait servir de guide. Elle vous évite de vous éparpiller dans des formations inutiles et met l’emphase sur vos besoins. 

1. Identifiez les risques de votre entreprise 
2. Évaluez la fréquence de ces risques
3. Évaluez les conséquences liés aux risques
4. Classez vos risques par priorité avec un code de couleur (par exemple on met les risques les plus fréquents avec les conséquences les plus graves en rouge, les risques moins fréquents avec des conséquences moins dommageables en jaune et ainsi de suite)
5. Pour atténuer chaque risque, identifiez les mesures de prévention et d’atténuation (c’est à cette étape que vous allez déterminer de vos besoins en formation)

2- Mettez en place un plan de pratique et de formation

Après avoir fait votre analyse de risque, vous allez être en mesure de bâtir un plan de formation et de pratique d’intervention. Faites la liste des formations obligatoires ainsi que des formations de perfectionnement. Déterminez la fréquence et la durée des formations selon les lois et normes en vigueur dans votre industrie. Fixez-vous des objectifs quantifiables par rapport à chacune des formations.

Voici quelques questions à vous poser (documentez vos réponses) :

• Quels risques tentez-vous d'atténuer avec cette formation/pratique ?
• Quels sont vos objectifs d'apprentissage? (trouvez des objectifs quantifiables)
• Comment allez-vous maintenir à niveau vos équipes?
• Comment allez-vous évaluer vos équipes?
• Quelles seraient les conséquences de ne pas former notre équipe? 
• Quels sont les avantages à former votre équipe? (tentez de trouver des avantages quantifiables)

Les réponses à ces questions vous permettront de cerner vos priorités et de mieux communiquer avec votre équipe et la haute direction. Le plan de formation vous permet de mieux justifier vos investissements (temps et argent) et de garder vos équipes motivées avec les objectifs.

3- Évaluez vos équipes
Les évaluations de tous les membres de vos équipes est une approche préventive.  Il est d’un travail rigoureux de voir aux compétences de chacun des membres pour assurer l’efficacité et la rapidité de vos interventions. 

Pour bien évaluer votre équipe, il faut comprendre la portée des compétences individuelles et collectives.  C’est à travers les évaluations en tests pratiques que vous allez constater si vos objectifs sont rencontrés ou non. Si les objectifs ne sont pas satisfaits, il sera de votre devoir de mettre en place des pratiques ou des formations additionnelles pour obtenir de meilleurs résultats. N’oubliez pas de documenter et de dater les évaluations de votre équipe. Fixez-vous des objectifs concrets (exemple : effectuer l’évacuation du secteur X en 3 minutes, mobiliser l’équipe pour un sauvetage en 2 minutes).  Documenter vos évaluations est une excellente preuve de diligence et peut vous servir de levier auprès de la haute direction pour aller chercher des budgets ou pour faire état de l’amélioration de votre brigade. Par exemple, vous pourriez dire que suite à l’implantation de pratiques mensuelles vous avez amélioré le temps de réponse pour telle ou telle intervention de X%.  

Les évaluations vont également vous permettre de mieux gérer les horaires de travail en prenant en considération les forces et faiblesses de chacun. Par exemple, un chef d’équipe plus expérimenté ou un “chef de brigade” devrait être présent sur chaque quart de travail. 

• Évaluer la performance de vos équipes
• Évaluation individuelle des membres de la brigade
• Documentation des évaluations
• Mise à niveau (pratique et formation)
• Bâtir un horaire de travail stratégique

En conclusion

Il est évident qu’une brigade structurée est beaucoup plus efficace sur le terrain. Il faut tendre à formaliser et à documenter vos efforts afin de professionnaliser la pratique. Il est important de documenter et de communiquer : votre analyse de risque, votre plan de formation/pratique et d’évaluer vos candidats. La mise en place de ces bonnes pratiques peut vous aider avec les défis que vous rencontrez au niveau de la motivation des équipes, de l’accès au budget, à la planification des interventions, etc.

Heureusement, on sait que la majorité des chefs de brigade ont beaucoup de leadership et ont à cœur la santé et la sécurité des membres de leur entreprise. Targe est fier de soutenir les brigades d’urgence au Québec et à l’international depuis plus de 25 ans. Si vous avez des questions concernant l’article ou besoin d’informations additionnelles, n’hésitez pas à communiquer avec notre équipe d’experts.

Effectuer des travaux en hauteur fait partie de la vie courante de multiples travailleurs. Monteur de ligne, cordiste, commis en entrepôt, couvreur de toiture, inspecteur, nettoyage industriel, électricien, etc., sont des métiers qui nécessitent fréquemment ou occasionnellement d’effectuer des travaux en hauteur. Lorsqu’un accident en hauteur survient, les causes viennent se classer dans l’une des trois catégories suivantes. 

1) Environnement de travail non-conforme 

La première catégorie se réfère à l’environnement de travail. Plusieurs chutes en hauteur sont causées par une négligence dans les périmètres de sécurité, dans l’entretien des équipements (manquants ou défectueux) ou encore dans les indications des travaux à effectuer. Les accidents de travail causés par le manque de prévention dans  l'environnement peuvent facilement être réduits par l’établissement de simples procédures de sécurité, des vérifications périodiques des équipements et de la zone de travail.

Les trois équipements qui font le plus souvent défaut sont les échelles, l'échafaudage et les harnais. Aussi facile que l’utilisation d’une échelle puisse sembler, un usage inadéquat peut s’avérer fatal. Il faut non seulement tenir compte de la qualité des équipements mais également savoir comment les utiliser. Il faut bien la sécuriser et la monter à mains libres. L’échafaudage est une structure assez complexe à monter. Il permet aux travailleurs d’effectuer des travaux en hauteur mais ne fournit pas une sécurité complète. Si des précautions ne sont pas prises, il laisse place à des risques d’électrocutions, à des chutes d’objets, à un débalancement de la structure, etc. Le harnais est l’équipement la plus fiable pour protéger un employé d’une chute. Toutefois, l’utilisateur doit connaître les spécifications et l’utilisation adéquate du harnais. Il faut toujours vérifier l’état du harnais (défectuosité) et voir s’il est bien accroché à une plateforme stable.

En tant que travailleur, l’employé a le droit de connaître les risques associés à son environnement et d’être bien renseigné sur les techniques d’utilisation des équipements. Le cours d’inspecteur qualifié d’équipement de protection contre les chutes et responsable du sauvetage en hauteur est offert chez Targe pour vous permettre d’encadrer et sécuriser l’environnement de votre travail et celui de vos collègues.

2) Manque de formation

La deuxième cause des accidents en hauteur est le manque de compétences. Un employé peut être extrêmement bien outillé et équipé en totalité sans être sécuritaire dans ses actions. Un harnais mal accroché, un surveillant ou sauveteur manquant, une incompréhension des procédures, etc., sont tous des facteurs qui peuvent causer une chute en hauteur.

Une simple explication des travaux à effectuer n’est pas suffisante pour que l’employé soit en sécurité. Plusieurs formations sont disponibles et nécessaires pour permettre aux travailleurs d’exécuter leurs travaux de façon sécuritaire et savoir comment réagir face à un incident en hauteur.

Le cours de protection contre les chutes est le cours de base dont tous les travailleurs, sans exception, devraient se munir. La formation sauvetage en hauteur est idéale pour les employés qui travaillent fréquemment en hauteur et les gestionnaires de projets sur le chantier qui sont à proximité des risques d’accidents en hauteur. Le cours de technicien en hauteur niveau 1 et niveau 2 permet aux employés de manier aisément les équipements de sauvetage spécialisés en hauteur, utilisés dans des situations plus complexes et variées.

Un employé bien formé sera non seulement sécuritaire pour lui-même mais également pour ses collègues qui l’entourent. Savoir comment sauver un collègue en hauteur est aussi important que de savoir se protéger lors de l’exécution d’un travail en hauteur.

3) Situation hors du contrôle de l’homme

La troisième catégorie des causes est la seule catégorie qui ne peut pas être contrôlée par l’homme. À cause des intempéries, par exemple, un employé peut se retrouver à travailler sur une plateforme glissante où un monteur doit faire face à des vents forts, etc. Étant donné que ces événements ne sont pas prévisibles et contrôlables, il faut mettre ses efforts pour réduire au maximum les risques qui peuvent être contrôlés, reliés à l’environnement de travail, aux équipements et aux  formations en hauteur données aux travailleurs.

Les connaissances, les habiletés et le savoir-faire que les employés vont retirer de leur formation en hauteur leur permettront d’être tout de même capables de gérer des situations inhabituelles avec efficacité, connaissant les techniques de sauvetage en hauteur.

Offrez à vos travailleurs une formation pour réduire les risques de chute en hauteur!

Contactez-nous pour savoir quelle formation est la plus adaptée à vos besoins. 

RÉFÉRENCES

http://www.netrevolution.com/blog/chutes-en-hauteur-les-3-principaux-risques-a-eviter-806519.html

https://www.portailconstructo.com/infoconstructo/faire_chuter_risques_pas_travailleurs

https://www.nbins.com/fr/blog/contrats-et-construction/construction-chantier-securite-travail-en-hauteur/

Lorsque des travaux en espace clos sont effectués au sein de votre entreprise, il est important de vous assurer d’avoir un programme de gestion des espaces clos à jour et conforme. Celui-ci comprendra le recensement, la caractérisation, les permis d’entrer et les plans de sauvetage en espace clos. Selon les risques associés à vos espaces clos, certaines formations seront requises pour assurer la sécurité de vos travailleurs. Voici les principales formations qui existent en espace clos ainsi que leurs applications.

Travailleur en espace clos (8H)

Cette formation est obligatoire pour tout travailleur qui doit effectuer une entrée en espace clos. Elle initiera le travailleur aux réglementations et aux règles de santé et sécurité en espace clos. Le candidat sera également en mesure de lire et de remplir la documentation nécessaire pour effectuer une entrée en espace clos (permis d’entrée, procédés spéciaux, plan de sauvetage, etc.)

Sauvetage en espace clos (16H)

Cette formation a pour but de développer les compétences, les connaissances et les habiletés nécessaires pour effectuer un sauvetage simple d’un travailleur en espace clos. La formation de 8 heures (Travailleur en espace clos) est un prérequis. Suite à la formation, le participant sera en mesure d’effectuer une détection des mesures atmosphériques, déterminer les points d’accès, effectuer une ventilation et un sauvetage sécuritaire à l’aide d’un treuil et d’équipement de récupération.

Technicien de sauvetage en espace clos (32H)

Cette formation permettra au candidat d’effectuer un sauvetage technique d’un travailleur en espace clos. Comme pour la formation de sauvetage de 16 heures, la formation Travailleur en espace clos est un prérequis. Dans la formation de technicien, les candidats apprennent à endosser un appareil de protection respiratoire et à utiliser des équipements spécialisés (cordes, poulies, dispositifs d’arrêt, etc.). Les candidats apprendront également à confectionner des noeuds de sauvetage et à construire des systèmes d’avantage mécanique.

Responsable du sauvetage (8H)

Cette formation s’adresse aux candidats qui coordonnent une équipe de sauveteurs et/ou d’intervenants en espace clos. Ils devront donc avoir suivi au préalable un cours de Sauvetage en espace clos et/ou Technicien de sauvetage en espace clos. Au terme de cette formation, le candidat sera en mesure de gérer les opérations  d’une équipe d’intervenants en espace clos de manière efficace et sécuritaire. 

Appareil respiratoire (8H)

La formation sur les appareils respiratoires est intégrée dans la formation de Technicien de sauvetage. Cependant, celle-ci peut être requise pour les travailleurs en espaces clos.  Effectivement, plusieurs risques atmosphériques sont associés aux espaces clos et dans certaines situations, le port d’un appareil respiratoire est nécessaire pour assurer la sécurité des travailleurs. Dans la formation Appareil respiratoire, le candidat apprendra le fonctionnement et les particularités de l’appareil de même que les méthodes d’endossement et d’entretien.

Cadenassage (8H)

Cette formation s’adresse à tous les travailleurs qui sont appelés à interpréter et à appliquer les techniques de contrôle des énergies dangereuses. C’est une pratique courante à effectuer lors de travaux en espace clos et donc, une formation complémentaire pertinente. À la fin de cette formation, le candidat sera en mesure de sécuriser les machines en respectant les règles de santé et sécurité. 

Si vous avez des questions concernant les formations requises pour effectuer un travail sécuritaire dans vos espaces clos, n’hésitez pas à communiquer avec notre équipe d’experts.

Les risques incendies sont présents dans toutes les organisations. Le niveau de risque varie selon la nature des activités de l'entreprise. Il est important d’identifier et de caractériser les risques de son organisation afin de mettre en place des mesures de prévention et d’atténuation adéquates. Une mesure de prévention incontournable, est évidemment la formation de son personnel. Mais quelle formation choisir? Voici les principales formations en sécurité incendie selon vos besoins en entreprise.

Extincteur portatif (4H)
Toutes les organisations, sans exception, devraient  former les membres du personnel sur l’utilisation des extincteurs portatifs. Cette formation les guidera sur le choix de l’extincteur, l’entretien ainsi que l’utilisation de celui-ci. L’extincteur portatif s’avère un moyen très efficace pour contrôler un début d’incendie et éviter la propagation des flammes.

Incendie débutant (16H)
La formation incendie débutant, s’adresse à tous les employés qui seront responsables de contrôler un début d’incendie. Elle permet de munir l’entreprise d’une première ligne de défense en cas d’incendie. Cette formation est pertinente pour les entreprises qui ont des risques moyens et qui souhaitent intervenir sans tenue de combat. Cette formation comprend l’extincteur portatif, mais également des notions plus avancées, telles le déclenchement des mesures d’urgence, établir une alimentation en eau à partir d’un cabinet incendie, effectuer la protection des biens, mettre en fonction un canon fixe et un système d’extinction fixe, effectuer des visites de prévention sur le site, etc.

Incendie intermédiaire (24H)
La formation incendie intermédiaire s’adresse à tous les employés qui seront responsables de contrôler un début d’incendie avec des équipements de protection individuels mais sans appareil respiratoire. La formation couvre tous les éléments d’incendie débutant, en plus d’une portion destinée à l’utilisation des équipements de protection ainsi qu’une initiation aux matières dangereuses. 

Combat incendie industriel (32H)
Cette formation s’adresse aux entreprises qui ont une brigade industrielle complète avec des tenues de combat et des appareils respiratoires. Le participant apprendra à utiliser tout le matériel nécessaire à l'extinction d’un feu (tuyaux, lances, accessoires, canons à eau, etc.). Le participant développera ses compétences en recherche de victime et sa compréhension du développement d’un incendie dans un bâtiment industriel. Les participants auront également une courte introduction à l’utilisation de la mousse extinctrice.
 
Opérateur de véhicule incendie (32H)
Ce cours s’adresse à tous les employés qui sont appelés à exécuter des manœuvres avec un véhicule autopompe en milieu industriel. Les participants apprendront à appliquer les techniques de conduite de véhicule d'urgence et à appliquer les techniques d’alimentation et de refoulement en eau. Au terme de la formation, les candidats seront également en mesure de faire les vérifications mécaniques et l’entretien approprié des véhicules. 

Officier de brigade industrielle (16H)
Cette formation s’adresse aux personnes appelées à diriger une équipe d’intervention d’urgence. Suite au cours, le candidat sera en mesure de gérer une équipe et une intervention d’urgence dans un contexte d’incendie industriel. Le candidat sera en mesure de gérer les ressources humaines et matérielles de la brigade industrielle, de gérer la formation et l'entraînement de son équipe et d’effectuer la gestion des stratégies tactiques d’intervention incendie.  

Mousse extinctrice  (8H)
Cette formation s’adresse aux entreprises qui utilisent de la mousse extinctrice pour éteindre un début d’incendie. Ce bloc de formation de 8H est généralement ajouté à l’une de nos formations (combat incendie ou incendie intermédiaire) afin d’appliquer les règles de santé et sécurité en utilisant de la mousse extinctrice. Le participant apprendra également à faire la distinction entre les mousses de catégorie A et B et à appliquer les méthodes d’extinction. 

Toutes nos formations sont basées sur les normes NFPA et appuyées sur le programme de formation dispensé à l’Académie des pompiers. Targe offre la possibilité de bâtir vos formations sur mesure! Pour plus d'information sur nos formations et pour recevoir des conseils avisés, contactez notre équipe d’experts. 

L’utilisation de l’extincteur portatif s’avère la meilleure façon pour contrôler un début d’incendie. Toutefois il est essentiel de savoir comment et dans quelles circonstances l’utiliser afin d’être efficace et d’éviter des blessures. Voici les notions de base à connaître avant d’utiliser un extincteur portatif.

Les classes de feu

Il faut savoir qu’il existe différentes classes de feu. Les méthodes d’extinctions et les extincteurs utilisés varient en fonction de ces différentes catégories.

Classe A - Matériaux usuels (bois, papier)
Classe B - Liquide ou gaz inflammable
Classe C - Feu électrique, sous tension
Classe D - Métaux (Magnésium, Titanium, Lithium, etc)
Classe K - Huile ou graisse de friture à cuisson

Les méthodes d’extinction

1) Refroidissement
Cette méthode consiste à abaisser la chaleur dégagée par l’incendie sous la température d’inflammation ou de son point éclair. Cette méthode convient exclusivement aux feux de catégorie A.

2) Enlèvement
Cette méthode consiste à retirer le combustible. Par exemple, la fermeture d’une valve peut être considérée comme une méthode d’enlèvement. Les feux de classe A et B sont propices à l’utilisation de cette technique.

3) Extinction chimique
L’extinction chimique consiste à appliquer un agent non inflammable sur le feu. Ce qui aura pour effet de briser la réaction à la chaîne. L’extinction chimique doit être utilisée sur les feux de classe B ou C. Toutefois, elle doit être utilisée avec précaution car la poudre chimique est toxique, volatile et peut laisser des résidus.

4) Étouffement
L’étouffement consiste à priver l’incendie de l’alimentation en oxygène. Cette méthode convient à plusieurs classes de feux (B, D et K). L’eau et la poudre chimique ont des propriétés d’extinction “d’étouffement”. Il faudra alors choisir le bon extincteur selon la situation qui se présente.

Utilisation de l’extincteur portatif (les grandes étapes)

1) Appelez le 911
2) Faire évacuer les lieux immédiatement
3) Choisir l’extincteur approprié selon le risque
4) Vérifier le manomètre de l’extincteur
5) Vérifier l’état général de l’extincteur
6) Vérifier la buse
7) Déposer l’extincteur au sol et dégoupiller
8) Vérifier le fonctionnement de l’extincteur
9) Approcher l’extincteur à une distance sécuritaire entre le feu et l’issue de secours
10) Enclencher le mécanisme de projection à fond en effectuant un balayage avec le cornet
11) Lorsque l’extincteur est vide, le coucher par terre pour ne pas le réutiliser

Évidemment, les extincteurs devraient être installés aux endroits appropriés. Par exemple, pour les risques liés au feu de classe A, les extincteurs doivent être installés à une distance de 75 pieds de l’endroit à risque. Les employés devraient également recevoir la formation théorique et pratique nécessaire (minimalement Extincteur portatifs 4 H). Nous recommandons fortement de se pratiquer avec de réels extincteurs afin de s’approcher le plus possible de la réalité et afin d’avoir une expérience concrète en maniement d’extincteur.

Pour des conseils sur l’utilisation des extincteurs portatifs ou pour recevoir les formations appropriées, contactez notre équipe d’experts.

Depuis 2015, Emploi-Québec oblige les entreprises qui ont une masse salariale de plus de 2 millions de dollars à investir l’équivalent d’au moins 1 % de leur masse salariale dans le développement des compétences de leurs employés.

Que ce soit en leur offrant des formations en hauteur, en espace clos, en matières dangereuses, en incendie ou en premiers soins, l’important c’est :

Améliorer la qualification et les compétences de la main-d'œuvre afin de favoriser l'emploi, l'adaptation et l'insertion en emploi, de même que la mobilité des travailleurs et des travailleuses.

La Loi sur les compétences ne précise pas de domaine de formation en particulier. Elle exige simplement que les formations puissent offrir une valeur ajoutée à l’employé.

Sortez du lot. Optez pour des activités expérientielles qui donnent à la fois des habiletés et du plaisir à vos employés. Considérez le Team Building. C’est une formation qui développe le travail d’équipe, la capacité à travailler sous tension, la prise d’initiative et la résolution de problèmes. Ce programme est idéal pour vos brigades internes, car il vient toucher plus qu'une seule compétence.

Voir vidéo : Équipe Labatt en action

Targe est en mesure de vous bâtir un programme qui combine des notions pratiques et théoriques permettant à votre équipe d’apprendre à interagir tous ensemble sous un contexte d’urgence et de développer la réactivité de chacun.

En se spécialisant en incendie, en hauteur, en espaces clos, en matières dangereuses et en premier soins, Targe saura perfectionner les compétences de vos employés sur le terrain.

Profitez de l’opportunité que la Loi sur les compétences vous offre pour engager et rassembler votre équipe. C’est la meilleure façon d’intégrer de nouveaux employés et d’en faire de la rétention. Ne sous-estimez pas le pouvoir de la formation : Article

Investir dans son capital humain, est une chose primordiale. C'est un investissement qui permet d’innover, d’être compétitif sur le marché de l’emploi et de solidifier la relation employeur-employé. Conformément à la Loi sur les compétences, le budget non-investi durant l’année devra être remis au Fonds de développement et de reconnaissance de la main-d’œuvre.

À vous de décider de payer ou d’investir.

Vous n’êtes pas certain de votre choix de formation? Laissez nos experts évaluer vos besoins et vous présenter différents scénarios.  Contactez-nous.

RÉFÉRENCES

https://www2.gouv.qc.ca/entreprises/portail/quebec/ressourcesh?g=ressourcesh&sg=873804224&t=o&e=435444407

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/entreprises/sinformer-sur-ses-responsabilites-legales/loi-sur-les-competences/

https://www.cpmt.gouv.qc.ca/grands-dossiers/loi-competences/index.asp